-1 les réserves naturelles :
On trouve dans la nature un certain nombre de points d’eau naturels qu’il ne faut pas négliger. ce sont les canaux, les rivières, les mares, les étages, etc…
Cependant, ils doivent répondre a un certain nombre de critères pour pouvoir être exploites :
- Etre accessible en toutes circonstances par les engins d’incendie.
- Posséder une hauteur géométrique d’aspiration (différence de niveau entre le plan d’eau et l’axe de la pompe) de 8 mètres maximum.
- Avoir un éloignement maximum du risque a defender de 400 mètres.
Pour exploiter un endroit naturel afin d’y aspirer l’eau, on aménagera des aires d’aspiration qui devront comporter certaines dispositions :
-une plateforme balise de 12 m² (4m x 3m) pour les moto- pompes et de 32 m² (8m x 4m) pour les engins pompe.
-un parapet de 30cm.
-une pente de 2 cm /m pour l’évacuation de l’eau.
Ces aires aménages seront signalées par l’exploitant ou la commune et répertoriées par les services d’incendie et de secours.
-2 les réserves artificielles :
Des points d’eau sont aussi disponibles tels que les piscines, le barrage, les bassins, les lavoirs, les citernes (fixes, mobiles, souples ils doivent répondre aux même caractéristiques que les ponts d’eau naturels, à savoir :
-Etre distants de moins de 400 mètres du point à défendre ;
-disposer d’une réserve d’au moins 120 m3.
Pour les massifs forestiers, distants de moins de 200 m 3 et 60 m3 disponibles.
Ce sont des points qui seront répertoires soigneusement sur les plans qu’utiliseront les sapeurs-pompiers.
« Exemple »
Les réservoirs d’eau alpins : des havres de biodiversité (Fait et al. 2020)
Une récente étude menée par une équipe de scientifiques suisses met en lumière le rôle crucial des réservoirs d’eau artificiels situés dans les montagnes alpines en tant que refuges pour la biodiversité, en particulier pour les libellules et les coléoptères aquatiques. Face aux enjeux du changement climatique, ces infrastructures pourraient devenir des atouts essentiels pour la vie sauvage. Au lieu de considérer la nature et l’artificiel comme opposés, les chercheurs plaident pour une approche de gestion écologique des plans d’eau d’origine humaine, visant à préserver leur valeur pour la société tout en augmentant leur capacité à accueillir la faune. Cette recherche s’inscrit dans une série d’études soulignant l’urgence de protéger les milieux aquatiques créés par l’homme, tels que les réservoirs, étangs, canaux et mares, qui peuvent accueillir des espèces fortement menacées.
Pauline Fait et ses collègues ont étudié la biodiversité présente dans huit réservoirs d’eau artificiels des Alpes, en les comparant à 21 plans d’eau naturels et à 17 plans d’eau artificiels destinés à d’autres usages que la réserve de neige.
Les réservoirs artificiels analysés variaient en superficie, allant de 467 à 19 000 m², et en altitude, de 1038 à 2057 m. Leur conception et leur environnement immédiat présentaient également des variations significatives. L’un d’eux était situé dans…