Causes d’incendie
Les causes d’incendies sont nombreuses2, mais la majeure partie des incendies a une origine humaine3 (imprudence, malveillance, mauvaise préparation aux catastrophes naturelles telles que tremblements de terre, tsunamis…) : utilisations d’armes (incendiaires notamment) ; causes techniques, dont réactions chimiques très exothermiques, les contextes d’« atmosphères explosives »4 ; utilisation de chalumeaux ou de matériels électriques ou faisant des étincelles, qui sont fréquemment responsables d’incendies de chantiers (un tous les trois jours rien qu’à Paris5).
Les raccordements défectueux illégaux au réseau électrique sont une cause connu d’incendie, avec divers cas produits.
Les causes d’incendies naturels sont la foudre, l’éruption volcanique avec coulées de lave, certaines catastrophes naturelles et bien plus rarement la fermentation (tourbières…).
Selon les experts, les incendies d’origine électrique sont souvent dus à des dégradations localisées des câbles et des connexions entrainant une surchauffe ponctuelle et une carbonisation des isolants qui peuvent s’enflammer dès l’apparition d’un arc électrique, en particulier au niveau des connexions, ces phénomènes étaient quasiment indétectables, jusqu’à l’apparition de la technologie du détecteur d’arc, qui sont devenus obligatoires aux États-Unis depuis plus de dix ans sous le nom de AFCI (Arc fault circuit interupter). Cette technologie est émergente hors des États-Unis et fait l’objet d’une Norme internationale IEC 62 6066 qui définit le mode de fonctionnement de ces produits qui sont appelés AFDD (Arc fault detection device).
Après les actes volontaires, on estime que le non-respect de l’interdiction de fumer et les incidents d’origine électrique constituent la majeure partie des risques de départ d’incendie.
Il est possible de limiter les risques de départ et d’alimentation du feu en aménageant les forêts par, par exemple, des campagnes de débroussaillement7.
danger
Une partie des principaux dangers auxquels s’expose une personne proche d’un incendie sont liés à la chaleur élevée. Même en dehors des flammes, on s’expose au risque de brûlure dues principalement aux fumées chaudes, mais aussi au rayonnement infrarouge, au contact avec des objets chauffés, à l’air chauffé, ou bien aux vapeurs d’eau produites par l’arrosage. Pour se prémunir des brûlures, les pompiers sont équipés de vêtements protecteurs ignifugés et de casques ralentissant la progression de la chaleur vers la peau.
Les autres risques sont essentiellement respiratoires. En effet le feu consomme le dioxygène de l’air, indispensable à la survie et peut donc entraîner une asphyxie que l’on nomme risque anoxie. En outre, le feu dégage des fines particules (communément appelées fumée) qui peuvent venir brûler l’intérieur des poumons, et souvent des gaz toxiques pouvant provoquer des empoisonnements, notamment le monoxyde de carbone (inhalation de fumées).
À titre d’exemple, les matières plastiques contenues dans une voiture peuvent générer 200 000 m3 de fumée à un rythme de 20 à 30 mètres cubes par seconde. C’est pourquoi les pompiers portent un appareil respiratoire isolant.
La chaleur peut provoquer des explosions de bouteilles de gaz et de réservoirs, ainsi que de certains produits comme les engrais ammonitrés. Ces explosions peuvent provoquer des traumatismes par chute (personne renversée), projection d’éclats, ainsi que de par la surpression occasionnée (blast).
En intérieur, il faut ajouter deux risques :
- l’obscurcissement de la vision par la fumée : on ne voit pas où l’on va, et l’on peut donc faire une chute ou se perdre ;
- le risque d’effondrement de la structure.